samedi 24 février 2007

Marsupilami



Marsupilami est un animal pour le moins iconoclaste (enfin je l'ai placé, le mot est tellement à la mode). Que vient-il faire dans une bande dessinée me direz-vous ? Disons que c'est quelqu'un qui sait jouer admirablement avec les mots et qu'il s'en sert. De fait il a creusé sa place chez Agoravox parfois aussi à coup de griffes, de poings et de dents. Une dent, qu'il a dure et fort longue. Redoutable polémiste dans la jungle agoravoxienne, se nourrissant le plus souvent de gnomes bleus ou de trolls, c'est aussi un très bon écrivain. Si vous avez la main assez solide, serrez la lui de ma part si vous le croisez sur un forum.

Emile Mourey


Emile Mourey (http://bibracte.com) est un ancien militaire de carrière et un latiniste qui depuis trente ans explore les méandres de l'histoire. Sur son site il a ouvert depuis quelques temps une agence de voyage qui vous emporte en quelques cliks au bord de la mer rouge sur les traces de Moïse ou à Gergovie derrière les fortifications gauloises. Mais Emile n'enseigne pas l'histoire, il la revisite et essaye de replacer aux bons endroits les lieux et les faits grâce aux rares indices que le temps nous a laissés. Avant de lire ses articles, il faut prendre le soin de remiser ses vieilles idées au placard des certitudes. Le parcours est toujours imprévu. Il paraît que les chemins les plus longs sont les plus intéressants ; Emile les emprunte avec délectation.

vendredi 23 février 2007

Philippe Bilger


Philippe Bilger (http://www.philippebilger.com/) est avocat général à la cour d'assise de Paris. Il a signé une soixantaine d'articles sur Agoravox parus simultanément sur son blog. On accuse parfois des magistrats de connivences avec la presse. Sauf qu'il y a ceux qui en abusent et les très rares, comme Philippe Bilger, qui s'en servent pour oser parler de ce qui fâche sans corporatisme et sans hésiter à flirter avec leur devoir de réserve. Philippe Bilger ne peut pas tout dire, mais il le dit quand même pour ceux qui savent lire entre les lignes. Il prend même la profession à rebrousse poils lorsqu'il parle de responsabilité, de résultats, de lenteurs sans invoquer systématiquement le sempiternel recours à "plus de moyens". Le monde judicaire est un univers que l'on préfère ne pas voir jusqu'à ce qu'un jour on en subisse les rouages quel qu'en soient les raisons. Ce serpent de mer est souvent confié à une commission pour mieux le replonger dans les grands fonds de la République dans lesquels il semble évoluer parfois. Et pourtant comme il le dit lui même, Dieu que le chantier est vaste : il ne s'agit pas seulement du pénal, mais de la justice civile, administrative, commerciale, des conditions carcérales et des peines, de la simplification des lois, etc. Il est gigantesque mais Dieu que la profession fait preuve d'inertie. Alors un grand magistrat qui ose secouer l'arbre sur lequel il est assis mérite d'être salué. Pour conclure, je ne suis pas d'accord avec lui sur tout, mais Philippe Bilger est un des rares procureurs avec qui j'aurais plaisir à prendre un verre. S'il vous reste quelques doutes, sachez qu'un homme en noir qui discute avec un Guignol (dans un livre écrit avec Bruno Gaccio), ne peut pas être seulement du côté du manche. Et si le progressisme n'était pas là où on l'attendait le plus ?

Patrick Adam


Patrick Adam (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17007). Le sage a dit que la vie était un jeu et que les âmes des hommes sont immortelles. Alors je me plais à imaginer que Patrick nous a quitté en décembre 2006 pour jouer à d'autres jeux et parler depuis d'autres déserts. Carlo Revelli dans un dernier hommage avait publié une citation de cet auteur qui le définissait parfaitement : "Issu d’une famille monoparentale, disposant de revenus plus que modestes, m’étant fait renvoyer de plusieurs établissements scolaires pour une indépendance d’esprit un peu trop manifeste, je me demande le chemin que j’aurais parcouru si j’avais été confié à un psy. Je suis heureux aujourd’hui de m’être fabriqué seul, au fil du temps, juste avec le désir d’apprendre le plus de choses possibles dans les domaines les plus variés qui soient. Je reconnais volontiers que j’ai été aidé par une société en expansion et confrontée à moins de problèmes identitaires qu’elle n’en connaît aujourd’hui. Et j’ai eu le plaisir de vivre loin de l’apologie de la violence et de l’obscénité dont on inonde aujourd’hui toute la jeunesse avec l’appui de nombreux psy qui en font l’éloge en la présentant comme un exutoire naturel.". Quand le réel touche le virtuel de cette façon, les rancœurs s'amenuisent, les polémiques s'apaisent, il ne reste que le doux murmure des pensées.

Isabelle Buot-Boutier


Isabelle Buot-Boutier (http://www.education.neufblog.com), après des études dans la communication a eu un parcours varié allant de l'éducation spécialisée au coaching. J'espère ne pas me faire taxer de sexiste si je dit qu'Isabelle est une des plus belles plumes d'Agoravox. Mais elle n'est pas "just a pretty face" comme disent les Américains. Elle bouscule les poncifs de la profession, elle s'insurge, elle dénonce, elle désétiquette, elle cherche, elle pose des questions, elle essaye de trouver des réponses. Elle porte un regard froid, lucide, parfois terrible sur la banlieue, l'adolescence, les citées et ses collègues mais jamais dépourvu d'humanité. Isabelle fait plus que de théoriser sur la profession, elle en témoigne. Après ces articles, elle s'efforce de répondre aux commentaires autant que faire se peut mais ne pensez pas y trouver de la complaisance. Elle défend ses idées vigoureusement. Juste un détail : si quelqu'un pouvait lui expliquer qu'en appuyant deux fois sur la touche en forme de L inversé de son clavier, elle pourrait faire des paragraphes moins longs, je lui en serais bien reconnaissant.

mercredi 21 février 2007

Talleyrand


Talleyrand, (qui signe aussi TALL) est un bruxellois, de ceux qui savent ce que la Belgique doit à cet ancien homme politique qui traversa les régimes à l'époque la plus troublée de l'histoire de France. Des historiens s'affrontent : certains l'accusent de n'avoir été qu'une girouette, d'autres affirment que c'est lui qui ne bougeait pas mais que c'était le vent de l'histoire qui lui tournait autour. De fait, "notre" Talleyrand a des idées bien arrêtées qu'il défend avec âprêté dans les forums d'Agoravox auquel il participe très régulièrement. Talleyrand ce n'est pas de la merde dans un bas de soie, mais un bas de soie qui n'hésite pas à marcher dedans pour mieux comprendre les rouages de notre société. Scientifique avant tout, publiant depuis peu chez Agoravox, ses articles ont été très lus et très commentés.

Koz


Koz (http://koztoujours.fr) , de son vrai nom Koztoujours, est un de ces avocats bloggers du net (comme Eolas et de rares autres) qui après avoir longtemps ruminé ses pensées politiques, anime un site aujourd'hui très visité. Je ne dévoilerais rien sur sa vie privée en révélant que Koz a embrassé beaucoup d'idées proposées par Nicolas Sarkozy. Il est surtout connu pour deux hauts faits d'armes : 1. il a "participé" à un débat "participatif" de Désir d'Avenir dans sa région,sans même porter de masque, dont le compte rendu sur Agoravox est particulièrement savoureux ; 2. il a descendu une bouteille de Chinon alors qu'il était invité par 20 Minutes pour blogger en direct pendant la prestation de Royal sur TF1. On comprend mieux pourquoi il se cache derrière un avatar bovin. Plus sérieusement, Koz est un des rares bloggers a avoir disséqué avec beaucoup de précisions les 100 propositions de Ségolène Royal. Comme Sylvain Reboul dont j'ai déjà parlé, c'est un fin bretteur et on ne peut regretter que deux choses : que Sylvain n'ait pas été invité par PPDA lors de la prestation de Nicolas Sarkozy et que la SOFRES n'est pas choisi Koz pour poser quelques questions en direct à la candidate Royal.

mardi 20 février 2007

Zen


Zen a pour avatar la photo d'une statue ancienne de Buddha. Sa notice biographique dans Avogarox est concise : "Je passais par là…" Un citoyen baladeur comme l'atteste ses articles très orientés sur l'international. Il ne faisait que passer, mais il s'attarde souvent sur les forums auxquels il participe avec beaucoup d'assiduité. J'avais particulièrement apprécié son article sur "les plombiers polonais". Il nous informait que le marché de l'immobilier de ce pays connaissant un boom impressionnant et les plombiers polonais ayant quitté le pays pour des salaires plus attractifs à l'Ouest, les sociétés du bâtiment de ce pays étaient obligées d'employer maintenant des plombiers Roumains, Biélorusses ou Ukrainiens - fascinant paradoxe. Lisez plutôt son papier… mais franchement, où peut-on trouver ce genre d'info si ce n'est sur un média du Web 2.0 ?

Carlo Revelli


Carlo Revelli (www.agoravox.fr) est le fondateur d'Agoravox. Pourquoi n'ai-je pas parlé de lui en premier ? Peut-être parce que son propos est avant tout de donner la parole aux autres. Inventeur avec Joël de Rosnay, son complice et associé, du concept de pronétariat, il s'amuse beaucoup à inverser les idées préconçues – là où les mass medias pensaient détenir le 4eme pouvoir, il en a inventé un 5eme – celui des médias des masses. Il est souvent accusé de rouler pour beaucoup de partis – je pense qu'il les empêche surtout de nous jeter trop de poudre aux yeux. Ne cherchez pas la perfection chez Agoravox. Comment serait-elle atteignable par plus de 9 000 contributeurs ? Ni voyez pas non plus un miroir mais plutôt une de ces boules multi facettes des boîtes disco qui projettent des éclats dans toutes les directions.

lundi 19 février 2007

Eponymus


Eponymus (www.eponymus-universart.blogspot.com) est un artiste multimédias dont la contribution à Agoravox est plutôt faible. Donc pourquoi il l'ouvre alors… et puis on lui a rien demandé en plus… Si vous le poussez dans ses derniers retranchements il saura vous répondre par un : "ben… euh… je sais pas moi… euh… parce que !" plein d'à propos.

Gilbert Spagnolo dit p@py


Gilbert Spagnolo dit "p@py" est un gardien de la paix à la retraite, un grand père de 5 petits enfants mais dont la plume est encore verte ! Pour cause, c'est un passionné de l'environnement et de la protection des milieux naturels. C'est un des seniors d'Agoravox comme il le revendique dans un son pseudo. Auteur d'une trentaine d'articles, il intervient souvent dans les débats et chercheur infatigable, il vous fournira de nombreux liens à suivre pour mieux vous éclairer. @ + p@py.

Jean Michel Aphatie


Jean Michel Aphatie (http://blog.rtl.fr/rtl-aphatie) est un des professionnels participant à Agoravox : journaliste politique, interviewer de RTL chaque matin, animateur du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Bien sur, une célébrité des médias classiques chez Agoravox ressemble à un pachyderme dans un jeu de quilles. Pourtant, beaucoup lui reprochent sa tiédeur. Mais peut-il faire autrement ? Son collègue Duhamel a fait récemment les frais d'un excès de franchise.

Sylvain Reboul


Sylvain Reboul (http://sylvainreboul.free.fr/) est un professeur honoraire de philosophie et animateur de la Société Angevine de Philosophie. Spécialiste des fonctionnements démocratiques dans nos sociétés, il s'affiche clairement à gauche. Il fait preuve surtout d'un indéfectible soutient à Ségolène Royal qui a fait dire récemment à un de ses détracteurs dans un forum, qu'il mériterait probablement un strapontin dans le gouvernement de la candidate... si un jour elle est élue.

Demian West


Demian West est un des plus remarquables rédacteurs réguliers d'Agoravox. Artiste peintre de grand talent (http://groundinfo.blogspot.com/), théoriciens des arts, il se caractérise par un style qui heurte au premier abord par l'utilisation de néologismes, de tournures et de styles pour le moins déroutants pour beaucoup de ses lecteurs. Mais ne vous y trompez pas, Demian West est un contributeur très prolifique qui a produit de nombreux articles très informatifs. Demian dérange souvent en rebondissant d'une façon étrange mais c'est pour mieux vous emporter dans son délire créatif. Un peu à l'Ouest Demian ? Peut-être pour certains qui le "plient" régulièrement lorsqu'il intervient comme commentateur. En tout cas, lui, il n'en a cure !

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